Frederic FORTE
Apres un premier passage difficile au CSP Limoges lors de la saison 1988-1989, Frédéric Forte décide d’aller s’aguerrir au BCM Gravelines. C’est durant les deux saisons (1989-1990 et 1990-1991) passées à Gravelines, que son talent éclate au grand jour, ou sa science et sa vision du jeu le propulsent rapidement parmi les meilleurs meneurs français. Cette période sera marquée par quelques exploits individuels et collectifs, ainsi que par une expérience européenne enrichissante.En 1991, il est rappelé au CSP Limoges, qu’il quittera après la saison 1996-1997. Ce retour en terre limougeaude marque le commencement de sa carrière de star. Dès la première année, il participe à l’Open Mcdonald’s, ou il a l’honneur de défendre contre l’un des plus grands mythes du basket mondial, Magic Johnson des Los Angeles Lakers. Ce qu’il fit remarquablement.Lors de la saison 1992-1993, il entre dans l’Histoire du sport français sous la houlette du sorcier Bozidar Maljkovic. Non pas grâce au 7e titre de Champion de France Pro A du CSP, durant lequel le Cercle ne perdra qu’un match lors de la saison régulière. Mais simplement en interceptant une balle un soir d’avril 1993 à Athènes.Nous sommes en final du Final Four du Championnat d’Europe des Clubs 1993. Le petit Poucet Limoges affronte un géant européen, au budget gigantesque, le Benetton Trévise. A la dernière minute de ce match, le CSP mène 59 à 56. Tony Kukoc, futur partenaire de Michael Jordan au Chicago Bulls, une gâchette, s’approche de la ligne des trois points. Il a dans ses mains la balle qui permettrait à Trévise de décrocher une prolongation. Le Croate, déjà triple vainqueur de l’épreuve, arme son bras… Quand soudain, surgit comme un diable d’une boîte à malice, le meneur « Cercliste » arrache cette balle et détruit le dernier espoir italien. Le CSP Limoges devient ainsi le premier club français à décrocher un titre européen de Champion des Clubs Champion, et Frédéric Forte entre dans l’Histoire. La suite de sa carrière limougeaude sera marquée par un nouveau titre de Champion de France Pro A en 1994, ainsi que par deux Coupe Robert Busnel (1994 et 1995).En 1997, alors qu’il est le meneur incontestable et incontesté de l’Équipe de France, il est remercié par les nouveaux dirigeants du CSP Limoges. La même année, il rejoint le Paris Basket Racing, ou il effectue une saison honorable.En 1998, il signe pour une saison à l'Iraklis Kreta en Grèce, avant de revenir en France au Strasbourg pour quatre saisons de 1999 à 2003. Ce passage en Alsace sera marqué par des statistiques remarquables et une évolution dans son jeu. Il passera progressivement du poste de meneur au poste d’arrière.Lors de la saison 2003-2004, il évoluera en Italie au SS Felice Scandone, puis signera, pour la saison 2004-2005, au Scafati Basket ou il finit sa carrière de joueur.Le 2 juillet 2006, à Limoges, dans la salle de Beaublanc, il met un terme définitif à sa carrière de joueur en fêtant son jubilé. Ce jour là, il revêtit une derrière fois la tunique or et grenat du CSP pour rejouer la finale du Championnat d’Europe des Clubs de 1993, lors d'un match de gala.Richard DACOURY
Pour avoir joué dans 3 clubs seulement, Richard Dacoury aura brillé par sa fidélité durant sa carrière, fidélité au maillot du Limoges CSP où il aura passé la majorité de sa carrière et avec lequel il aura gagné la majorité de ses titres.Le sommet de son parcours au CSP fut la saison 1992-1993 avec à la clef, le titre de Champion d'Europe remporté le 15 avril 1993 face à Trévise. Ce jour-là le Limoges CSPdevenait le 1er club français, tous sports collectifs confondus, à remporter le plus haut titre européen.À titre individuel, c'est avec Limoges qu'il a inscrit son record de points sur un match : 44 points, en 1985 face à Vichy. À la fin de cette saison 1985, il sera élu MVP français de l'année (meilleur joueur du cahmpionnat).Yann BONATO
Près avoir appris le basket dans sa ville natale d'Antibes, il part à l'âge de 16 ans aux Etats-Unis où il va passer par le lycée et la NCAA. Lors 
de l'Euro 1995, il se met en valeur. Il marque notamment les esprits lors du quart de finale contre la Yougoslavie : l'équipe de France est effondrée par la blessure du précieux Jim Bilba en début de match, Bonato refuse de baisser les bras et inscrit 38 points contre la meilleure équipe d'Europe de l'époque mais n'empêche pas son équipe de s'incliner lourdement, il termine 3e et meilleur marqueur de la compétition (21.7 points par match) et troisième à l'élection du meilleur joueur derrière les joueurs lituaniens Arvydas SabonisŠarūnas Marčiulionis.Son tempérament entier lui vaut d'être écarté du groupe France suite à une brouille avec Michel Gomez, le sélectionneur d'alors. Lors de l'Euro 1999, le sélectionneur Jean-Pierre de Vincenzi décide de ne pas le sélectionner bien que Bonato soit le leader offensif de l'équipe de France depuis quelques années. Il préfère s'appuyer sur un groupe au détriment de certaines fortes personnalités, Bonato acceptant mal un temps de jeu limité, surtout en faveur du très médiatisé Tariq Abdul-Wahad, premier français en NBA. Il flirte alors avec le titre de meilleur joueur du championnat de France et dispute l'Euroligue avec le CSP Limoges entre 1995 et 1997. Il décide alors de tenter sa chance sur le circuit européen et signe un contrat avec le Scavolini Pesaro. Ayant du mal à s'exprimer au sein d'un collectif bien huilé, et peut-être mal exploité, il traverse une période difficile durant laquelle les fans italiens n'hésitent pas à exprimer vertement leur mécontentement à son encontre. Il trouve néanmoins assez de ressources pour rebondir l'année suivant dans la même ligue Italienne avec le Reggio Emilia où il est un atout majeur, terminant joueur le plus adroit à 2 points du championnat (66.83%), fait rare pour un ailier marqueur. Après un passage en Italie, il revient à Limoges en 1999. Malgré les difficultés financières du club à cette époque, l'équipe réussit un triplé : Coupe de France, Championnat de France et coupe Korac notamment en compagnie de l'arrière américain Marcus Brown et de Frédéric Weis. L'attitude exemplaire de Bonato lors de cette période difficile du club, lui vaut le surnom de "Capitain Flam" donné par les supporteurs. Cette année là, il participe à l'aventure des jeux olympiques où l'équipe de France va en finale. Malheureusement pour lui, l'aventure se termine dans son cas en demi-finale sur une blessure. Après la rétrogradation du club pour des raisons administratives ; il rejoint l'ASVEL qu'il aidera fortement à obtenir un titre de champion de France attendu depuis 21 ans. Revenu en 2004 au CSP pour aider le club, il termine sa carrière en décembre 2004 suite à une mononucléose.
de l'Euro 1995, il se met en valeur. Il marque notamment les esprits lors du quart de finale contre la Yougoslavie : l'équipe de France est effondrée par la blessure du précieux Jim Bilba en début de match, Bonato refuse de baisser les bras et inscrit 38 points contre la meilleure équipe d'Europe de l'époque mais n'empêche pas son équipe de s'incliner lourdement, il termine 3e et meilleur marqueur de la compétition (21.7 points par match) et troisième à l'élection du meilleur joueur derrière les joueurs lituaniens Arvydas SabonisŠarūnas Marčiulionis.Son tempérament entier lui vaut d'être écarté du groupe France suite à une brouille avec Michel Gomez, le sélectionneur d'alors. Lors de l'Euro 1999, le sélectionneur Jean-Pierre de Vincenzi décide de ne pas le sélectionner bien que Bonato soit le leader offensif de l'équipe de France depuis quelques années. Il préfère s'appuyer sur un groupe au détriment de certaines fortes personnalités, Bonato acceptant mal un temps de jeu limité, surtout en faveur du très médiatisé Tariq Abdul-Wahad, premier français en NBA. Il flirte alors avec le titre de meilleur joueur du championnat de France et dispute l'Euroligue avec le CSP Limoges entre 1995 et 1997. Il décide alors de tenter sa chance sur le circuit européen et signe un contrat avec le Scavolini Pesaro. Ayant du mal à s'exprimer au sein d'un collectif bien huilé, et peut-être mal exploité, il traverse une période difficile durant laquelle les fans italiens n'hésitent pas à exprimer vertement leur mécontentement à son encontre. Il trouve néanmoins assez de ressources pour rebondir l'année suivant dans la même ligue Italienne avec le Reggio Emilia où il est un atout majeur, terminant joueur le plus adroit à 2 points du championnat (66.83%), fait rare pour un ailier marqueur. Après un passage en Italie, il revient à Limoges en 1999. Malgré les difficultés financières du club à cette époque, l'équipe réussit un triplé : Coupe de France, Championnat de France et coupe Korac notamment en compagnie de l'arrière américain Marcus Brown et de Frédéric Weis. L'attitude exemplaire de Bonato lors de cette période difficile du club, lui vaut le surnom de "Capitain Flam" donné par les supporteurs. Cette année là, il participe à l'aventure des jeux olympiques où l'équipe de France va en finale. Malheureusement pour lui, l'aventure se termine dans son cas en demi-finale sur une blessure. Après la rétrogradation du club pour des raisons administratives ; il rejoint l'ASVEL qu'il aidera fortement à obtenir un titre de champion de France attendu depuis 21 ans. Revenu en 2004 au CSP pour aider le club, il termine sa carrière en décembre 2004 suite à une mononucléose. Marcus BROWN
Brown est le seul joueur de l'histoire de son université Murray State à avoir obtenu un total de 2000 points, 475 rebonds, 200 passes décisives et 200 interceptions sur sa carrière universitaire de quatre années. Brown est choisi au deuxième tour de la draft 1996 par les Portland Trail Blazers. Lors de sa saison de rookie, il est longtemps blessé et ne marque que 4 points en moyenne par rencontre. Il signe lors de la saison 1997-1998 pour les Vancouver Grizzlies mais ne dispute aucun match. Il signe pour la fin de saison pour le club français de Pau-Orthez avec lequel il devient champion de France, bien qu'il ne participe pas à la finale après une blessure au genou en play-off.Après une nouvelle tentative en NBA avec les Detroit Pistons, il revient en France pour participer au grand triplé du CSP Limoges lors de la saison 1999-2000 : Coupe Korac 2000, Champion de France et Coupe de France.Il continue ensuite sa carrière en Europe, jouant successivement au Benetton Trévise, à l'Efes Pilsen Istanbul, au CSKA Moscou, Unicaja Málaga et au Zalgiris Kaunas, qu'il quitte en octobre 2008 pour le Maccabi Tel-Aviv. Le club lituanien, en proie à une grave crise financière, ne pouvait plus garantir son salaire.En novembre 2007, grâce à ses 28 points face à Union Olimpija, il reprend à Luis Scola le titre de meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue, titre dont il avait été dépossèdé durant son absence sur blessure durant sa dernière saison avec Unicaja Málaga.
Jean-michel SENEGAL
Taille: 1,84 m
Poste: 1 (Meneur)
Excellent passeur, ce meneur dans l'âme appartient au cercle des meilleurs joueurs dans l'héxagone d'après Guerre, notamment grâce à ses performances nottament en équipe de France .Il a depuis montré ses talent de coaching, faisant revenir la JA Vchy au premier plan du basket français. Il gère aussi désormais un stage de basket annuel d'été, dans une station de ski, avec l'association locale TBA (Team Basket Association).
